1790 ⇒ Installation d’une manufacture de porcelaines (Bois du Faouëdic – place de la Poterie) – dirigée par Nicolas Chaurey

1790 : Installation d’une manufacture de porcelaines (Bois du Faouëdic – place de la Poterie) – dirigée par Nicolas Chaurey

Source : Au-delà des Remparts N°1

Au-delà des Remparts N°1 - Rues de Kérentreck et de l'Eau Courante - Université du Temps Libre du Pays de Lorient

Au-delà des Remparts N°1 – Rues de Kérentreck et de l’Eau Courante – Université du Temps Libre du Pays de Lorient

 

 

Source : Accès au site : La manufacture de porcelaines de Lorient

La manufacture de porcelaines de Lorient

jeudi 1er juillet 2004, par Jean-Yves Le Lan

La ville de Lorient est souvent associée à la Compagnie des Indes qui pratiquait son activité commerciale avec l’Inde et la Chine. Parmi les produits que ramenaient les navires de la Compagnie, il y avait, en particulier, la porcelaine en provenance de Chine.

Cette porcelaine était ensuite mise en vente à des négociants dans l’hôtel des ventes de la Compagnie : l’hôtel Gabriel, et, dans l’esprit des acheteurs, la ville de Lorient était le port de transit de la porcelaine de Chine.

Mais, après la fin de la dernière Compagnie des Indes, la Compagnie de Calonne, la ville de Lorient a eu aussi sa manufacture de porcelaines et des pièces de bonne qualité, à la fois pour le matériau et pour leur décoration, sont sorties de cet établissement qui a eu toutefois une vie éphémère, de 1790 à 1808.

La région de Lorient était propice à l’installation d’une fabrique de porcelaines car, en effet, dans les environs très proches, au Kernével et dans un lieu situé dans le voisinage de l’aqueduc de la Compagnie des Indes : « le chemin des fontaines », il existait dans le sous-sol les matières premières nécessaires à la fabrication de la porcelaine.

Le lieu d’implantation

La manufacture de porcelaines de Lorient était implantée dans le lieu dit « Bois du Faouëdic », puis « Bois du Blanc » et dénommé au milieu du XIX° siècle « Blanc ». Ce lieu se situe, actuellement, à l’extrémité de la passerelle de chemin de fer, côté Lorient où se trouvaient, au XVIII° siècle, les bâtiments de la Compagnie de l’Isle et Costes de Saint-Domingue repris par le sieur Arnous pour y implanter son chantier de construction navale. L’édifice servant d’atelier et de magasin à la manufacture, était implanté à la pointe nord du Blanc. Le bâtiment s’étendait, sur une longueur d’environ vingt mètres, parallèlement à la rivière, Le Scorff. Les fours à porcelaines étaient construits en face du magasin contre le mûr d’entourage d’un jardin.

Lire la suite…